Harpagophytum ou Griffe du diable

Nom latin

Origine

Régions désertiques du sud-est de l'Afrique (désert du Kalahari et steppes de la Namibie principalement).

Partie utilisée

Les rhizomes

Composants actifs

Iridoïdes (harpagide, harpagoside, coumaroylharpagide, procumbide): substances responsables de l'effet anti-inflammatoire et analgésique, et de la protection du cartilage.
Acides phénoliques: antioxydant.
Flavonoïdes: antioxydant.

Usage

De nombreux groupes ethniques en Afrique ont traditionnellement utilisé les rhizomes de la griffe du diable pour différentes indications. Pour traiter l'estomac, les douleurs post-natales, la fièvre, le manque d'appétit, l'indigestion, pour guérir les maladies infectieuses, traiter l'infertilité féminine et les douleurs au niveau des membres. La griffe du diable est devenue le sujet de multiples études scientifiques dans les années 1950 lorsque des scientifiques allemands ont commencé à s'intéresser aux médicaments traditionnels namibiens. Depuis lors, des préparations à base du tubercule sont utilisées pour traiter les arthroses douloureuses, les tendinites, la goutte, le lumbago, la myalgie, la dyspepsie, la perte d'appétit et comme thérapie de soutien pour les rhumatismes dégénératifs. Jusqu'aux années 1990, on en savait peu au niveau des substances actives précises, de leurs effets exacts et de leur efficacité. Désormais des études ultérieures ont démontré que certains extraits d’harpago sont efficaces et sûrs à l'usage. L'utilisation de la griffe du diable est actuellement soutenue scientifiquement grâce à son action adoucissante _1-21 en cas de gênes articulaires _22-33 et de douleurs dans le bas du dos _34-40. L'extrait de cette plante peut également être appliqué dans des crèmes ou gels à usage externe. _41-43

Références bibliographiques